lundi, janvier 31, 2005

Rajoutum

Bonjour ma colère, salut ma hargne, et mon courroux, coucou.

A cause de l’émotion (non je déconne) j’ai oublié une partie de ce que je voulais dire sur l’affaire Hondelatte, fustiger les présentateurs c’était sympa mais si facile alors voilà le sujet traité plus profondément (entendez par là plus au cœur du sujet, je ne me permettrai de vous faire la leçon bande de moules)

Ce fier journaliste est celui qui a tout de même été un des instigateurs de la nouvelle version du 13h sur F2 dont je vous parlais. Même si j’ai déjà entendu des critiques sur celle-ci, pour ma part j’aimais énormément cette nouvelle appréhension de l’actualité. En effet, on peut quasiment distinguer deux parties dans ce JT: la partie normale, dans le sens où elle est introduite par le présentateur, l’envoyé fait son reportage puis transition…
Bref après ce passage commun à toutes les chaînes, apparaît la partie "interactive" du journal, avec le dossier où déjà Hondelatte y mettait plus d’entrain (de pêche comme il disait), puis le feuilleton qui durait 5 jours (du lundi au vendredi) qui traitait d’un sujet souvent d’actualité ou en relation avec celle-ci. Plus long donc découpé en 5 épisodes, toujours bien fait et sans rupture type cliff hanger, ce qui aurait pu insérer la touche spectaculaire trop souvent utilisée par des chaînes compensant la qualité par le bruit (« Tu bouges tout le temps pour que personne ne te remarques » Rire et châtiment). Enfin le face à face, parfois pas assez complet n’entrant pas assez dans le vif du sujet mais toujours intéressant et ouvrant de nouvelles perspectives de réflexion avec un temps de parole équilibré, puis "les cinq dernières minutes" où un invité souvent en aparté par rapport aux topics du moment mais toujours agréable et intéressant à écouter. Des intervenants dont on aurait jamais entendu parler, écrasé par les grands sujets et trop en relation avec l’accessoire (sans connotation péjorative aucune) pour occuper ne serait-ce qu’un petit reportage.
Sauf sur TF1 où ils enchaînent les sujets sans intérêts pendant 10 longues minutes mais là aussi c’est du remplissage (« Much ado about nothing »). Remarques, ça me permet de débarrasser la table et de faire chauffer l’eau pour le café.

Ainsi, l’information respirait, intégrait au milieu de l’affligeant spectacle humain une touche finale d’un acteur de la vie culturelle, littéraire, culinaire (ni Joël Robuchon, ni David Martin) qui permettait là aussi de se changer les idées et de regarder ailleurs histoire d’arrêter de s’auto flageller et de s’intéresser à de nombreux évènements auxquels on ne prête pas assez attention et qui sont pourtant sympathiques voire utile (le génocide africain par les Allemands dans leur colonie de Namibie en 1904 avec le même système de camps de concentration qui sera réutilisé pendant la WWII. Serge Bilé, "Les noirs dans les camps nazis").
Puis toujours la petite phrase de ponctuation, certes simpliste et rituelle mais, qui marchait.
Bref un acteur authentique de l’information qui a réussi à briser la routine et l’emmerdement face aux JT insipides et répétitifs qui conduisaient, involontairement à une banalisation de l’actualité alors que chaque sujet mérite une attention soutenue mais surtout une réaction active et donc concrète: c’est pas tout de s’affliger de la bêtise humaine, il faut agir; et volontairement un gavage par l’information qui conduit à une lobotomisation du téléspectateur sinon -et c’est pire- à un désintérêt.

Tout ceci envoyé paître à cause d’un bête article de Libé (que je n’estimais déjà pas mais là ils ont gagné un détracteur de plus et féroce à présent). Soyons clair, je suis catholique, j’ai sorti une phrase de St Cyr, je n’aime pas Libé mais c’est pas pour autant qu’il faut m’imaginer à droite et réac’. Ce n’est absolument pas le cas, je ne me retrouve dans aucun parti et la droite m’agace autant que la gauche, mais ce n’est pas le sujet.
Je n’ai malheureusement pas pu lire cet article donc je vais éviter, autant que faire ce peut (classe/pas classe), de m’y rapporter puisque c’est bien connu: quand on ne connaît pas, on ne parle/pour critiquer il faut connaître (cf. post précédent). Toujours est-il qu’une analyse plus générale peut-être faite. Je ne suis pas du tout en accord avec ceux qui dénoncent les journalistes comme des falsificateurs, des incompétents et des sous-traitants du pouvoir (preuve en est ce fameux JT qui n’était pas un acte de propagande sans pour autant être un contre-pouvoir acide). Même s’il est indéniable que certains journalistes sont les éminences grises du pouvoir ou de l’opposition. Voire certains journaux (Minute).
Mais pour ce qui est de Libé, qui vaut ce qu’il vaut dans ses propos, leurs journalistes et leur compétence n’ont jamais été remis en cause, alors que là, l’un d’eux a bien descendu un de ses pairs et a –comme dénoncé plus tôt- provoqué une carence au niveau de l’information télévisée. Et c’est bien là une contradiction: alors que les journalistes type Libé sont les premiers à hurler comme des porcs qu’on égorge qu’on leur enlève leur liberté, qu’on empêche leur travail (ce qui est parfois/souvent vrai. Rayer la mention inutile) un de leurs fellagas communistes de gauche anti-papistes (merci Nico + ô maître) a tiré dans les pattes d’un de ses confrères et s’est donné le bâton pour se faire battre en enlevant un des derniers bons journalistes.
Il est con ce journaliste ou du moins ce qu’il a écrit est tout bonnement abruti, car il a parlé de la vie privée de l’intéressé alors que ce dernier n’a vraiment rien fait pour et tout le monde s’en foutait. Ce que je dis est sûr, c’est ce qui a motivé le départ, dixit Arlette Chabot, directrice de l’info sur F2.

Voilà, encore une fois la connerie de l’homme s’est illustrée dans toute sa majesté et c’est un mec bien qui en fait les frais. Merci M le journaliste de Libé, votre article a permis à l’avilissement de l’info et à son musellement de se répandre plus facilement. Nice shot !

Your revolution is a joke

They stand to fight for nothing.
We show them how stupid we've become.
As fortune favours only,
those who care to much to see.

Oh it will never be okay,
as some will say.
We stand to fight for nothing,
so close your eyes and stay away.
Dont believe their headlines
they poison our minds, everyday

Oh it will never be the same,
the purpose bearing everyday.
The lies that lead you into the grave.
As some will say.

And you will never be okay,
as some will say.
Purpose bearing everyday,
as some will say.
Lies that lead you to the grave,
as some will say.

Your revolution is a joke,
as I will say...

Voici le texte d'un groupe que j'affectionne tout particulièrement: Funeral For A Friend (FFAF) dont vous aurez compris qu'une de leurs chansons m’a inspiré pour le nom de mon blog (à ne pas confondre avec l’adresse url). C’est l’unique chanson acoustique de leur répertoire, sortie sur leur premier album « Casually dressed and deep in conversation » après l’excellent maxi « Seven ways to scream your name ».
D’accord je sais d’avance ce que vous allez me dire sur l’acoustique dans les groupes d’emo-core. Ouais, c’est leur nouvelle lubie, ils font tous ça, machin, pas cool et encore moins kikou !
Mais là, bande de morveux ineptes: écoutez la musique (bon je vous accorde que les violons sont un petit peu prévisibles et techniquement pas trop évolué) mais surtout les paroles.

C’est la base d’une réflexion non seulement sur la futilité de nombre de guerres et, à plus petite échelle, le ridicule et l’absence d’issue de vos révolutions, coups de gueules et j’en passe comme expression pourrie histoire de se différencier de l’autre qui vient de dire exactement la même chose.
Et c’est ce contre quoi je bouillonne, je ne m’énerve pas mais je pense qu’une machine à baffes et à censurer l’insondable crétinisme de vos propos ou pire de vos pensées que vous avez l’impudence de prononcer à haute voix est une question de santé publique.
L’inutilité de vos dires à laquelle s’ajoute votre profond mépris pour les propos immédiats de votre voisin alors que vous êtes justement en train de parler de tolérance me provoque de l’urticaire. Vous discutez et donnez votre avis sur des sujets qui vous dépassent ou sinon vous le vulgarisez par vos réflexions stériles et en répétant un bout de chanson, ce que vous avez entendu hier à la télé ou en reprenant à votre compte une pensée tirée d’on ne sait où, déjà banale en plus d’être inappropriée au sujet pour lequel vous l’employez.
Le plus souvent vous pensez maîtriser ne serait-ce que les termes du sujet de la conversation mais là aussi vous vous plantez: les abus de langage sont aussi fréquents que graves et font dériver inexorablement le thème et font que d’un problème vous en abordez un autre par le truchement d’une réflexion foireuse. Vous glosez entre vous et n’êtes au final qu’une bande de nazes ne sachant pas de quoi elle parle.
Et c’est là où le bât blesse: le manque de connaissances pour alimenter les propos fait que vous entretenez votre médiocrité en échangeant des approximations et des contresens. Enfin, quand une répartie (enfin) pertinente est formulée, celui visé rigole bêtement histoire de s’en sortir avec une pirouette.
C’est pathétique et malheureusement trop courant puisque la tranche d’âge visée dans ce post est celle des 15-22ans qui commence à s’intéresser tôt à l’actualité (trop tôt par rapport au développement de leur esprit critique et à l’étendu de leur culture générale) et fini par s’apercevoir au bout de 7 ans qu’elle a cumulé les idées préconçues, les méprises –croyant que c’est en discutant qu’elle eut pu s’informer, rebuté par la lecture comme elle était- mais surtout l’ignorance qui mute peu à peu en agressivité. Une décennie passée à entretenir l’erreur, forcément, quand le voile de l’insouciante inexactitude des idées tombe: ça morfle.

Comme conclusion je dirais que toute cette diatribe contre votre bêtise qui empeste et qui fait que le monde actuel est devenu irrespirable pour les esprits critiques, perspicaces et fins, qui a entraîné la mort du débat en France avant sport national et l’a remplacé par le politiquement correct est à mon sens nécessaire pour nos jeunes qui s’arrêteront, je l’espère, de parler à tort et à travers tout ça pour avoir de grands airs.
Le politiquement correct qui n’a pour conséquence que les réactions outrées et totalement dénuées de tout raisonnement logique de bien-pensants débiles qui s’insurgent contre de bonnes idées mais qui sont dérangeantes; ainsi que la floraison des idées dans les trous du cul est un danger latent qui pousse chaque génération de plus en plus vers des angles arrondis et qui donnera à terme du révisionnisme joyeux et qui emplira tous les futurs citoyens - consommateurs d’opinion, à un sentiment de suffisance.
Alors n’oublions pas Jacques Brel qui dénonçait la bêtise comme de la paresse et une des devises st cyrienne: « On a rien donné tant qu’on a pas tout donné » applicable autant à la recherche d’information sur les sujets débattus qu’à la profondeur engagée des discussions faites ou à faire.



dimanche, janvier 30, 2005

Gloomy day.

Voilà, c’est fait c’est la première fois depuis le début de l’année qu’on a réussi à me mettre en rogne! Ah bravo madame! 20/20! (prononcez vinte sur vinte) Vive la France! Le tout mêlé à une latente tristesse j’ai gagné ma soirée moi!

La nouvelle est tombée hier, Jacques Villeret est mort à 53 ans, c’est plutôt jeune pour un homme à notre époque mais malheureusement de multiples problèmes l’avaient mené à des travers mauvais pour sa santé mais jamais pour son talent; en effet selon les dires de critiques cinéma, les deux derniers films parus (Malabar Princess, Vipère Au Poing; je ne les ai pas vu) montraient un homme avec un regard plus abattu et rongé que d’habitude mais avec un ton toujours aussi juste.

Cet homme faisait partie de ces acteurs d’exception qui (histoire de faire une éloge funèbre des plus banales) savait tout aussi bien jouer le comique et le dramatique mais qui savait également mettre mal à l’aise le spectateur s’attendant à un personnage type ou déstabiliser voire remettre en cause l’image que l’on avait de lui (l’acteur cette fois-ci).
Car le vrai talent d’un acteur réside en cela (même si c’est un poncif éculé dans les déclarations d’acteurs se touchant la nuit): incarner le personnage, au sens étymologique du terme [in carna = dans la chair] donc créer la confusion jusqu’à troubler le spectateur ne sachant plus trop à qui il a affaire, personnage/personne ?
Cette confusion est tout à fait palpable dans « Le Furet » de JP Mocky, réalisateur caractériel mais c’est justifié. Paraît-il encore une fois, car je ne l’ai pas non plus vu (c’est ce dont on parlait avec Adrien hier: parler de choses dont on ne sait rien, fait passer pour quelqu’un de cultivé puisque l’on « connaît » et, le plus souvent, la réaction n’est pas une de celles que l’on pourrait avoir en connaissant l’œuvre alors ça passe pour de l’impertinence ce qui est malheureusement de nos jours, trop souvent pris pour de l’intelligence, cf. Ruquier. De surcroît, les explications données pour son opinion dissidente font l’objet de peu de cas, car contrairement à ce que l’on pense, ce n’est pas parce que c’est nouveau qu’on n’attend pas moins son tour de parler sans écouter l’autre. cf. Fight Club).
C’est uniquement suite à mes lectures sur les différentes dépêches qui ont suivies la triste nouvelle que je me suis décidé à écrire sur cet évènement tragique et qui marquera l’histoire du cinéma français. Je dis ça plus pour moi en fait même si je sais qu’il était profondément estimé par ses pairs. En effet cet acteur m’est apparu dans tout son talent et sa majesté -à côté des autres acteurs que je connaissais déjà- lors du « Dîner de cons », même si ce n’est peut-être pas le meilleur de ses films pour les exégètes de sa filmographie, pour moi qui ai peu de connaissances sur ce plan, c’est le seul film où je suis passé du fou rire incontrôlable aux larmes réelles. Pas une moue convenue et politiquement correct pour exprimer sa compassion, quoique dans ce cas, cette attitude définit plutôt la condescendance.
Lecteur, si tu es arrivé au bout de cette phrase en l’ayant compris d’un seul coup tu peux demander ton porte-clé du fan club à la sortie.

Voilà tout ça pour dire que même n’ayant pas vu tous ses films voire peu en fait, c’est un acteur d’exception et pas seulement pour moi vu les réactions alentours et son succès auprès du public en général. Au-delà de ces considérations marchandes et sans vouloir plonger dans la philosophie de comptoir du café du commerce, il me semble évident que si un acteur, quel qu’il soit, arrive à faire ressentir des sentiments aussi forts à ne serait-ce qu’un spectateur, dans une de ses performances, c’est un Acteur au sens noble du terme et a atteint le but le plus basique mais surtout la plus fondamental de tous.

Enfin le mini-courroux (coucou) c’est au sujet du départ de Christophe Hondelatte. Le présentateur de la nouvelle version (depuis septembre 04) du 13h sur France 2 vient de faire ses adieux à la présentation, pas à la chaîne, rassurons-nous. Tout ceci non pas à cause de différends internes: ni intra-France 2, ni au niveau du duodénum, mais à cause d’un article qui a été porté à sa connaissance et qui faisait apparemment allusion à sa vie privée.
L’animateur, étant un journaliste tout ce qu’il y a de plus classique, et compétent de surcroît –ce qui change pour des présentateurs de grande écoute- n’a pas été assez aguerri pour encaisser un tel coup (il était à France Info, Inter et RTL avant, donc rien de bien oppressant concernant couverture médiatique) et ne pouvant s’en remettre, a décidé de se retirer de la présentation. Encore une fois, marque de son professionnalisme: il n’a pas mis en cause une institution journalistique, le sacro-saint 13h, à cause de ses états d’âme (n’y voyez aucune acrimonie).

Néanmoins le vrai problème qui se pose ici, outre le remplaçant qui a l’air aussi à l’aise et approprié pour la situation que le Pape pour un concours d’élocution (je suis catholique), c’est quid du reste des bons éléments du PAF ? Parce que là je le dis franchement: c’est une mini-catastrophe (d’où le mini-courroux, c’est le principe de la riposte graduée) pour la profession. Les présentateurs qui sont autre chose que des passe-plats, des arrivistes incompétents, des quidams autoproclamés journaliste ne laissant transpirer que leur ridicule et leur agaçante volonté de faire entendre leur nullité crasse ou des gaffeurs invétérés; ceux qui font, ne serait-ce que bien leur boulot, voire dans des cas d’intervention divine, ajoutent à l’intérêt et aux ouvertures de réflexion, répondent pertinemment à leurs interlocuteurs sans essayer de faire valoir la place qui les a amené à gagner à peine plus qu’un ministre (pour une fois ce n’est pas ironique…malheureusement) et bien ils se comptent sur les doigts de la main gauche.
Par contre, rassurez-vous les exemples de la première catégorie sont légion et c’est un euphémisme, tout comme ma description d’ailleurs. Je n’ai pas esquissé un seul des traits des Grands Satan du petit écran: Arthur, Cauet.
Petit, tant par l’étroitesse d’esprit qui caractérise ses programmes/ses animateurs, que par le ratio de l’intérêt que j’éprouve pour lui par rapport aux études faites sur l’évolution des gallinacés en Outre-Manche.
Alors quel avenir pour notre télévision nationale (publique tant que privée car même si certains zélés membres [je n’ose pas dire fonctionnaire ça me fait trop mal au cul de penser que je vais leur payer quelque chose plus tard] des chaînes publiques ont bien fait fermenter le débat on est encore pas tout à fait à un pied d'égalité avec TF1, alors que certaines chaînes privées relèvent considérablement le niveau), pour laquelle on ne donne plus qu’une ridicule subvention ce qui témoigne bien qu’à côté Tchernobyl est un plus grand pôle d’investissements ?

Pensée de la nuit (putain, faut que j’aille au lit): Qu'importent les marées, les vents, les assauts, toujours l'homme avisé s'accordera repos, quels que soient les courants, où qu'il largue ses amares, il trouvera moment pour fumer son pétard. (merci Manu, je vis, je chante, je danse, je bois, je jouis, je lis à la Fnac tes BDs)

samedi, janvier 29, 2005

Pour être fun et bigarré, frais et bien formé.

Slt ! Ça fait une paye (je déteste cette expression, qu’est-ce ça veut dire d’abord ça fait une paye ? Hein ? On nous cache trop de choses dans ce monde ! Ça c’est encore les américains avec tout ce qu’ils envoient dans l’espace, y a plus de saisons ma bonne dame !) que j’ai pas écrit !

Bon c’est pas tout ça mais là j’écris après une semaine de partiels alors chui un ptit peu vanné vois-tu? On se tutoie lecteur adoré ? Mais qu’est-ce qui nous arrive?
Pour ceux qui me connaissent :
1. pas d’orthographe, même pas la peine de demander
2. en effet, j’ai souvent dit que ce qui m’énervait dans les blogs, et c’est la raison pour laquelle je n’ai créé le mien que cette année, c’est le fait que les gens racontent leur vie insignifiante et insipide avec force détails encore plus risibles (à leur dépend entendons-nous bien) et le tout ponctué de kikou, lol, jvous aime trop, etc. Et oui cher jeune, ta vie n’a aucune valeur tant que tu ne deviens pas un acteur actif occupé dans l’économie. Et savoir que tes meilleurs potes du collège Karl Marx sont Gwenaëlle, Florian et Cindy, on s’en bat les roustons; a fortiori quand tu souhaites tout plein de bonheur et d’amour aux deux derniers : ça nous fait franchement rigoler les soirs de surf à défaut de nous consterner quand on sait que c’est toi, avec ton CAP esthéticienne qui va nous payer les retraites et polluer nos jardins publics avec tes sales mômes braillards et fans de Pokémon.

Cette petite précision en début de ma digression pour vous annoncer par la suite (c’est-à-dire maintenant) que je vais écrire au fur et à mesure de mon après-midi de retour dans le monde des vivants alors attention ! Ce sera encore plus décousu que les fois précédentes, c’est pour vous dire !

Bien entendu, comme à l’accoutumée j’ai mangé plus que de raison pour fêter la fin des épreuves alors je recommencerai un régime avec moult entorses et ainsi de suite jusqu’à ce que mon ventre en ait assez de faire le yoyo et fasse une grève sans préavis et pour une durée indéterminée jusqu’à ce qu’il acquiert une situation stable avec des avantages sociaux (entendez par là gastriques) et une assurance contre le cholestérol.

La grève est d’ailleurs un des passages forts du tome 1 de Donjon de Joann Sfar et Lewis Trondheim. C’est d’ailleurs la meilleure BD que j’ai jamais lue, au bas mot ! Le style du dessin défrise tellement il est personnel et pourtant réaliste (d’ailleurs les créatures crées sont pissantes comme Dieu tout pissant, merci F Pérusse).
Le scénar est aussi délirant et fendard que moi, ce serait peu dire. Ou alors plus accessible pour vos ridicules petits cervelets insignifiants: aussi bien vu et irrationnel que l’humour desprogiens (ô maître).
Petite remarque: oui votre cerveau est ridicule et pouffant tellement il est atrophié, d’abord par rapport au mien c’est une chose entendue (marre de me justifier tout au long du post) mais également par rapport à celui du géant Biscarra (oui, comme le peintre niçois) du susdit Donjon qui fait 30kg, rien que cela.
Et ce n’est pas tout! (on dirait une pub pour un aspirateur multifonctions). Les rebondissements invraisemblablement drôles ou drôlement invraisemblables –ça marche dans les deux sens- sont tout bonnement jouissifs (tout simplement), la démesure de l’imagination de Sfar n’a d’égale que les fous rires compulsifs et destructeurs pour vos abdos d’acier tant les réparties sont acérées et les gags décalés.
C’est le maître mot de cette BD: décalée (!) Déjà que Manu Larcenet nous mettait régulièrement des claques avec ses ouvrages, là c’est le…panthéon du n’importe quoi, l’empire du fendard, l’acropole du débonnaire, le forum des génies de la chute, la cathédrale de l’imprévu, bref le donjon du fou rire.
Tout est vu avec justesse et perspicacité (comme mes futurs jugements, en effet je compte un jour devenir juge pour toucher des pots de vin et condamner des arabes innocents). Chaque situation classique dans un banal récit freaky devient source d’une incontrôlable crise d’épilepsie des zygomatiques. En clair je ne pourrai jamais vous définir au mieux cette série, qui, si elle n’est pas reprise par les américains (comme toutes les perles françaises), ne rend pas riche à millions Sfar, Trondheim et tous les auteurs y ayant participé (j’y reviendrai) au point de se payer des jaguars, des crèmes glacées de Copacabana, des naïades au corps de rêve (pléonasme) uniquement comme prof de gym pour le matin (cf. Richie Rich) c’est que soit les gens sont encore plus cons que je ne le pensais (mais là ça devient difficile puisque selon mes statistiques, seuls ne restaient que 10 petits % d’êtres doués d’un minimum d’intellect utile et correctement utilisé) soit que l’éditeur, Delcourt, comme son nom l’indique est à court d’exemplaires…Hehem…

Pour revenir aux moulti auteurs ayant participé à la série, il n’y a qu’à citer outre Trondheim et Sfar eux-mêmes, Larcenet (encore) dont les ouvrages propres sont également à se procurer d’urgence si ce n’est pas déjà fait et que vous n’êtes pas mort d’un orgasme; Mazan, Menu, Andreas, Blanquet, Vermot-Desroches, Yoann, Blutch pour que vous commenciez à baver et à forcer la grille de votre libraire préféré pour choper tous les tomes malgré l’heure indue; car comme moi, vous scrutez d’une œil hagard l’écran de votre pc uniquement après avoir bossé pendant 6h de rang un exam débutant quelques 4h plus tard (c’est-à-dire à peu près le temps que prennent mes parenthèses dans une phrase qui se veut courte). En bref ce sera re-orgasme une fois tout lu, tant oculaire qu’intellectuel, car on se demande vraiment comment ils font pour être aussi bon et inventif.

Conclusion: arrêtez de dilapider votre bon argent en bêtises plus inutiles encore que vos piètres existences, le Medef et l’Etat ne vous tapent pas assez dessus? Bande de cancrelats! Courrez dard dard acheter ces chefs d’œuvre de la littérature et dépensez enfin à bon escient votre temps tout autant que vos ridicules économies (par rapport à ce que certains dépensent en frais de bouche). Vous pourrez enfin briller en société, paraître cultivé (pas trop non plus mais par rapport à vos potes également esclaves de leur Téléfoot dominical et fans de Michel Sardou ça fera aisément illusion), avoir de l’humour au bureau (histoire de changer par rapport à vos gags potaches, et les blagues sur les blondes et les étrangers) et enfin faire rire vos enfants qui, s’ils ne fument pas pour oublier ou n’écoutent pas Slipknot parce qu’ils sont encore plus bêtes que vous, regrettent d’avoir des loques comme parents.

Moi aussi j’aime le pâté.

Pensée du jour (envie de bouffer du vautour; pensée du matin, va mettre une claque à un babouin; pensée du soir, j’irai voir):
Un jour, quelqu’un…mettons une personne, a dit « ouais, tout ça, ouais, enfin non mais ouais quoi » et ben je suis tout à fait d’accord. D’autant plus que Confukiu a certainement dit un truc dans ce goût là un jour, parce qu’à force de dire des trucs pas vendeurs direct inspirés des blagues Carambar et pour vendre ses k7 (déjà que le marché était saturé avec les dvd de Socrate) il a dû se mettre à dire des trucs intelligents.
Merci, bonsoir, et n’oubliez pas: Make stuff, not war.

mardi, janvier 25, 2005

Don’t try this at home kids !

Article tiré de Vocable

Les ordinateurs portables peuvent causer chez les jeunes hommes une baisse de production de sperme si les machines sont laissées trop longtemps sur leurs genoux. La baisse potentielle de fertilité est due à une augmentation de la température du scrotum, qui a été associé à la diminution de production de sperme.
Dans une étude faite sur 29 hommes en bonne santé, âgés de 21 à 35 ans, les chercheurs de l’Université de l’Etat de New York ont déterminé qu’une heure d’utilisation d’un ordinateur portable entraînait une augmentation de 4 à 5 degrés de la température scrotale.

Voilà pour toi mon bon Adrien et pour vous aussi chers lecteurs et… lectrices. Et oui mesdemoiselles, ne laissez pas vos beaux éphèbes se saper la dose de purée tout ça pour aller chatter avec vous –bêtement avouons-le, car les smileys, lol, mdr et autres tg en pagaille ça va bien 2 minutes– alors que l’on peut légitimement se poser la question : mais qu’est-ce vous pouvez bien vous raconter d’aussi transcendant pour passer des heures comme des trépanés à pouffer toutes seules comme des cruches ou pire à zapper la copine quand elle vous appelle alors que Brandon lui a demandé de sortir avec elle et que cette dernière, toute guillerette de la proposition qu’on lui a faite (faut bien dire que les multiples régimes qu’elles a fait ne lui ont pas toujours réussi : soit elle n’a pas tenu, soit ils n’avaient aucun effet malgré l’annonce sur jeune et jolie ; de plus ses parents imposants un couvre-feu à 21h30 c'était fort peu propice aux discussions avec Kévin le métalleux fan de Slipknot qui, étant donné ses sessions musique avec son groupe de headbangers avec lesquels il faisait des reprises de Simple Plan, Korn et Metallica [éclectisme quand tu nous tiens] n’était joignable sur msn qu’à partir de 22h) est avide d’avoir rapidement votre avis sur la question. Avec Tiffany, Mélinda et Mégane, ses trois meilleures cop’s vous êtes la quatrième à en connaître un rayon sur les bg* for ever dans le genre de Julien qui malgré son faciès de clafoutis était sorti avec Jessica au Cad d’Agde l’été dernier ce qui est un gage indéniable de qualité, en plus il fait du beat box depuis un mois alors lui aussi c’est un outsider. (je sais la phrase aurait besoin de plus de respirations mais qu’est-ce que vous voulez, la sociologie de l’adolescent est un sujet intarissable et plein de découvertes sur les capacités humaines à renier sa propre nature)
Hein alors ? Qu’est ce que vous racontez ? J’ai beau aller sur les sites dédiés à Diam’s ou autre Nelly et je ne trouve rien qui ne vaille la peine de sacrifier ne serait-ce qu’un millilitre du précieux liquide blancheâtre.
Le décalage horaire certainement… « On a beau vivre sur la même planète on appartient définitivement pas au même monde ! » (merci Bertrand ton dernier album m’a mis une sacrée claque. Humour, je précise)

*beau gosse

dimanche, janvier 23, 2005

Launch process

Yop les enfants, voici mon blog
Et oui…comme d’habitude je ne fais pas preuve d’imagination puisque c’est en allant voir celui de mon « ami » Adrien que je me suis décidé.
Quoique je me suis tout de même essayé sur Word avant. Bref ça fera plaisir à une personne, flattée d’être une des rares personnalités à m’avoir influencée, mais pour les autres ça ajoutera juste de l’eau à leur moulin : bloody hell
Bon par quoi commencer sinon que je suis beau, intelligent, cultivé bref le bon parti pour toutes les ménagères de moins de 25 ans, brunes, à forte poitrine et pas trop fût fût pour éviter d’être contredit trop souvent.

En effet, c’est bien connu, la place des femmes c’est aux fourneaux et le premier qui me parle d’égalité je l’entarte puis (après avoir retrouvé mon calme parce que ce genre de conneries ça va bien pour les manif mais pas sur mon blog) je lui rétorque que pour le peu qu’elles ont à faire elles le font déjà mal enfin, plus sérieusement, je déplore la féminisation de la magistrature (argument plus convaincant et rationnel s’il en est).
Et oui mes amis !(non je déconne, t’as ta carte d’adhérent au moins pour venir me parler ?) on nous vomit jour et nuit l’inégalité homme/femme, on déplore à la télévision (sur laquelle je passerai une bonne part de mon temps à déblatérer) les 6% à l’Assemblée, les deux de plus au Sénat mais merde à la fin !
Qui sont elles d’abord ? Je suis persuadé que ces gentes sexagénaires ne sont même pas représentatives de l’électorat féminin. Preuve en est qu’elles ne regardent pas TF1 pendant le repassage et qu’elles ne veulent pas (ou n’ont pas pensé, ce qui est plus grave) à marier leur fille à Laurent Romejko.
Plus sérieusement, le temps passé à hocher de la tête quand un député PS parle, elles ne le passent pas à préparer des bons petits plats pour leur mari ni à briquer la maison… ah les valeurs qui se perdent !

Voilà pour la partie mauvaise foi. Vous remarquerez au fil de vos lectures dont vous vous délecterez au passage, en plus de vous instruire (sinon je vous kick) que c’est un aspect de ma personnalité prédominant (comme mon ventre).

Si vous voulez mon avis sur ce débat stérile lancé il y a peu (rien à foutre je le donne quand même): aucun besoin de faire une énième loi sur la parité -pour reprendre les propos d’une députée dont je tairai le nom, secret professionnel oblige- tout est en place dans le code, les arsenaux juridiques, des dispositions toujours actuelles et les déclarations d’intention qui vont bien. Bref encore un coup de pub pour chichi aka le tripoteur de vaches masqué. Rien de plus.
Si on veut trouver un point positif…bon d’accord faut bien creuser mais on peut y arriver.
Attention ! Pas trop profond sinon tu trouves du pétrole ! (lecteur de moins de 10 ans, ne fais pas ça chez toi sinon avec l’aide de ta grand-mère que tu laisses au fond du trou après avoir fini : ton père t’offrira un jouet style Majorette©®™ et ta mère deviendra nu-propriétaire des biens immeubles en attendant d’être pleinement propriétaire quand tu recommenceras avec ton grand-père)

Comme je disais (putain de prévention) le bon point c’est d’exhorter les entrepreneurs à promouvoir la parité au sien de leur établissement car ceux-ci sont avides de profit et ne recherche rien d’autre que l’optimisation de leur production ; quoique comprenons-les ces charmants acteurs de la croissance : déjà qu’avec les quotas d’handicapés c’est chaud de rentabiliser la photocopieuse et d’éviter les accidents de travail sur la meuleuse, si en plus faut s’enticher de dindes qui discutent point de croix…
De plus l’esprit critique du français moyen (dont je ne fais pas partie, rassurez-vous : loin de moi la plèbe !), féministe dominical, sera excité, en tout cas plus qu’avec le JT de TF1 grâce auquel il se croit informé et pense pouvoir entretenir sa culture -qui n’a d’égal dans son étendue que le micron- il faut à ce propos préciser que l’entreprise « modèle » incluse dans le reportage sur la parité a fait faillite depuis : CQFD. Non je déconne (encore et toujours)

Sur ce mon petit mot fait plus d’une page, et même s’il reste beaucoup à écrire sur le sujet, j’espère que ce coup d’œil éclair (qui apporte peu en soit, je vous l’accorde, c’était juste histoire de monter à quel point je peux ne pas être clair dans mes propos) vous aura au moins donné envie d’aller vous informer plus amplement.
Je persiste et je signe : poncho aka Guit from the blocks