lundi, janvier 31, 2005

Your revolution is a joke

They stand to fight for nothing.
We show them how stupid we've become.
As fortune favours only,
those who care to much to see.

Oh it will never be okay,
as some will say.
We stand to fight for nothing,
so close your eyes and stay away.
Dont believe their headlines
they poison our minds, everyday

Oh it will never be the same,
the purpose bearing everyday.
The lies that lead you into the grave.
As some will say.

And you will never be okay,
as some will say.
Purpose bearing everyday,
as some will say.
Lies that lead you to the grave,
as some will say.

Your revolution is a joke,
as I will say...

Voici le texte d'un groupe que j'affectionne tout particulièrement: Funeral For A Friend (FFAF) dont vous aurez compris qu'une de leurs chansons m’a inspiré pour le nom de mon blog (à ne pas confondre avec l’adresse url). C’est l’unique chanson acoustique de leur répertoire, sortie sur leur premier album « Casually dressed and deep in conversation » après l’excellent maxi « Seven ways to scream your name ».
D’accord je sais d’avance ce que vous allez me dire sur l’acoustique dans les groupes d’emo-core. Ouais, c’est leur nouvelle lubie, ils font tous ça, machin, pas cool et encore moins kikou !
Mais là, bande de morveux ineptes: écoutez la musique (bon je vous accorde que les violons sont un petit peu prévisibles et techniquement pas trop évolué) mais surtout les paroles.

C’est la base d’une réflexion non seulement sur la futilité de nombre de guerres et, à plus petite échelle, le ridicule et l’absence d’issue de vos révolutions, coups de gueules et j’en passe comme expression pourrie histoire de se différencier de l’autre qui vient de dire exactement la même chose.
Et c’est ce contre quoi je bouillonne, je ne m’énerve pas mais je pense qu’une machine à baffes et à censurer l’insondable crétinisme de vos propos ou pire de vos pensées que vous avez l’impudence de prononcer à haute voix est une question de santé publique.
L’inutilité de vos dires à laquelle s’ajoute votre profond mépris pour les propos immédiats de votre voisin alors que vous êtes justement en train de parler de tolérance me provoque de l’urticaire. Vous discutez et donnez votre avis sur des sujets qui vous dépassent ou sinon vous le vulgarisez par vos réflexions stériles et en répétant un bout de chanson, ce que vous avez entendu hier à la télé ou en reprenant à votre compte une pensée tirée d’on ne sait où, déjà banale en plus d’être inappropriée au sujet pour lequel vous l’employez.
Le plus souvent vous pensez maîtriser ne serait-ce que les termes du sujet de la conversation mais là aussi vous vous plantez: les abus de langage sont aussi fréquents que graves et font dériver inexorablement le thème et font que d’un problème vous en abordez un autre par le truchement d’une réflexion foireuse. Vous glosez entre vous et n’êtes au final qu’une bande de nazes ne sachant pas de quoi elle parle.
Et c’est là où le bât blesse: le manque de connaissances pour alimenter les propos fait que vous entretenez votre médiocrité en échangeant des approximations et des contresens. Enfin, quand une répartie (enfin) pertinente est formulée, celui visé rigole bêtement histoire de s’en sortir avec une pirouette.
C’est pathétique et malheureusement trop courant puisque la tranche d’âge visée dans ce post est celle des 15-22ans qui commence à s’intéresser tôt à l’actualité (trop tôt par rapport au développement de leur esprit critique et à l’étendu de leur culture générale) et fini par s’apercevoir au bout de 7 ans qu’elle a cumulé les idées préconçues, les méprises –croyant que c’est en discutant qu’elle eut pu s’informer, rebuté par la lecture comme elle était- mais surtout l’ignorance qui mute peu à peu en agressivité. Une décennie passée à entretenir l’erreur, forcément, quand le voile de l’insouciante inexactitude des idées tombe: ça morfle.

Comme conclusion je dirais que toute cette diatribe contre votre bêtise qui empeste et qui fait que le monde actuel est devenu irrespirable pour les esprits critiques, perspicaces et fins, qui a entraîné la mort du débat en France avant sport national et l’a remplacé par le politiquement correct est à mon sens nécessaire pour nos jeunes qui s’arrêteront, je l’espère, de parler à tort et à travers tout ça pour avoir de grands airs.
Le politiquement correct qui n’a pour conséquence que les réactions outrées et totalement dénuées de tout raisonnement logique de bien-pensants débiles qui s’insurgent contre de bonnes idées mais qui sont dérangeantes; ainsi que la floraison des idées dans les trous du cul est un danger latent qui pousse chaque génération de plus en plus vers des angles arrondis et qui donnera à terme du révisionnisme joyeux et qui emplira tous les futurs citoyens - consommateurs d’opinion, à un sentiment de suffisance.
Alors n’oublions pas Jacques Brel qui dénonçait la bêtise comme de la paresse et une des devises st cyrienne: « On a rien donné tant qu’on a pas tout donné » applicable autant à la recherche d’information sur les sujets débattus qu’à la profondeur engagée des discussions faites ou à faire.