mercredi, février 24, 2010

Les moeurs des adolescents, sujet sans fin

On se souvient tous de cette fameuse phrase de je ne sais plus quel philosophe/écrivain grec de l'Antiquité qui déplorait déjà la connerie et l'ignorance des djeuns de son époque.

Dans le même ton un article de Madame Figaro.

Oui. Je sais. Un article de Madame Figaro.
Mon non plus je n'y crois toujours pas.

A noter que ces pages ne tolèrent pas des programmes anti-spam et pop-up ce qui démontre encore, si c'était nécessaire, la vacuité et le double discours de cette feuille de choux.
Le bûcher des vanités tel qu'on l'attend.


C'est d'ailleurs ce qui m'a fait sourire dans cet article.
On revient aux canons de la jeunesse délurée: sex, fric et alcool.
Tandis que Madame Figaro est un de ces temples de la consommation du luxe idiot (si tant que le luxe puisse être intelligent - peu de sens là).
Two-faces douch.


Dans cet article qui nous rappelle les effets délétères de la pornographie devenue généralisée et publique, il est aussi question , en une demi-phrase, d'un site pour le moins...original: http://www.adopteunmec.com/, avec des références pour chaque "mec/objet", etc. Une sorte d'amazon pour bite. Amazon...c'est le cas de le dire.
J'attends de voir la réaction quand un site semblable sortira mais pour les mecs justement.
Quoique vous me répondrez que la pornographie c'est de la location à titre gratuit.

Heureusement, la conclusion bienvenue de l'article vient relativiser le tout en expliquant que ce phénomène, notamment incarné par les skins party, reste une activité bon enfant au milieu des Twilight et autres Hannah Montana.

Qu'en pensez alors?
Parcourir à nouveau des blogs et des journaux m'a montré la limite de ma faconde et de mes analyses.
Je vous laisse donc seul juges même si je me sens renforcé dans ma position de consternation et de dégoût face à cette fuite avant dans le sex et la pseudo libération des soit-disant carcans moraux.

Pickle

Le bonjour, tout d'abord un peu de rire.

Grâce à ce groupe de Fb j'ai pu découvrir une excellente parodie de la chanson suivante:



La parodie - enjoy:

lundi, juin 22, 2009

Le Roy donnera son adresse à ces Messieurs les députés

Pour mieux comprendre le titre, ça commence à la cinquième minute.
enjoy.



source: France Inter sur Dailymotion

dimanche, juin 21, 2009

Terre orange - un blog des plus intéressant

« J'ai vomi dans mes corn-flakes » est une vidéo que j'ai eu la chance de trouver au fil de mes pérégrinations sur la toile.

Sur la même page j'ai trouvé l'adresse d'un blog qui m'a attiré l'œil.

Je n'ai lu que deux posts mais je suis déjà saisi.

En voici un :

« Dans un billet intitulé Question de style, j’avais promis de revenir sur la raison d’être des orthographes déplorables. Je pourrai me contenter de cette citation :

Une mauvaise écriture est une des formes du mépris qu’on a pour autrui ; car elle prouve qu’on attache plus de prix à son propre temps qu’à celui des autres. Grotius

Le mépris est souvent vertu, mais ici il ne peut l’être. Car écrire mal ce n’est pas seulement un mépris de l’Autre comme nous le dit Grotius. Écrire délibérément comme un porc, c’est mépriser les conditions même d’exercice du dialogue et de la pensée. A mes yeux, c’est un acte d’une violence inouïe contre notre civilisation. Car si la langue n’est que convention, elle est convention héritée, partagée, codifiée. Elle est fondement de toute culture. Son rejet n’est pas un acte anodin. L’homme se reconnait par la parole. Refuser la langue, la parole partagée, c’est s’exclure d’une part de l’humanité, c’est refuser un héritage précieux. Folie, déraison, arrogance. On ne saurait assez mâcher ses mots.

De la même sorte qu’un texte truffé de fautes et à la syntaxe approximative m’exaspère, en bon ayatollah de la langue l’usage abondant de néologismes m’irrite aussi. Ils sont le plus souvent inutiles, et il est tout du moins très présomptueux et orgueilleux de se croire à même d’améliorer la langue, fruit de tant de siècles.

Bien sûr, je tolère sans difficulté les orthogaffes, que je prodigue abondamment, dès lors que l’on s’efforce de les corriger. Nul n’est parfait. De même, le jargon est parfois nécessaire. Il n’empêche, une expression n’écorchant pas les oreilles, c’est une première étape vers une douce entente des esprits. »


J’aime beaucoup.
J’espère que vous aussi.

source : http://terreorange.free.fr/?p=627

Les belles lettres I

Lorsque je songe aux petites passions des hommes de nos jours, à la mollesse de leurs mœurs, a l’étendue de leurs lumières, à la pureté de leur religion, à la douceur de leur morale, à leurs habitudes laborieuses et rangées, à la retenue qu’ils conservent presque tous dans le vice comme dans la vertu, je ne crains pas qu’ils rencontrent dans leurs chefs des tyrans, mais plutôt des tuteurs. Je pense donc que l’espèce d’oppression dont les peuples démocratiques sont menacés ne ressemblera à rien de ce qui l’a précédée dans le monde; nos contemporains ne sauraient en trouver l’image dans leurs souvenirs. Je cherche en vain moi-même une expression qui reproduise exactement l’idée que je m’en forme et la renferme; les anciens mots de despotisme et de tyrannie ne conviennent point. La chose est nouvelle, il faut donc tacher de la définir, puisque je ne peux la nommer.

Je veux imaginer sous quels traits nouveaux le despotisme pourrait se produire dans le monde: je vois une foule innombrable d’hommes semblables et égaux qui tournent sans repos sur eux-mêmes pour se procurer de petits et vulgaires plaisirs, dont ils emplissent leur âme. Chacun d’eux, retiré à l’écart, est comme étranger à la destinée de tous les autres: ses enfants et ses amis particuliers forment pour lui toute l’espèce humaine; quant au demeurant de ses concitoyens, il est à côté d’eux, mais il ne les voit pas; il les touche et ne les sent point; il n’existe qu’en lui-même et pour lui seul, et s’il lui reste encore une famille, on peut dire du moins qu’il n’a plus de patrie.

Au-dessus de ceux-la s’élève un pouvoir immense et tutélaire, qui se charge seul d’assurer leur jouissance et de veiller sur leur sort. II est absolu, détaillé, régulier, prévoyant et doux. II ressemblerait à la puissance paternelle si, comme elle, il avait pour objet de préparer les hommes à l’âge viril; mais il ne cherche, au contraire, qu’à les fixer irrévocablement dans l’enfance; il aime que les citoyens se réjouissent, pourvu qu’ils ne songent qu’à se réjouir. Il travaille volontiers a leur bonheur; mais il veut en être l’unique agent et le seul arbitre; il pourvoit à leur sécurité, prévoit et assure leurs besoins, facilite leurs plaisirs, conduit leurs principales affaires, dirige leur industrie, règle leurs successions, divise leurs héritages; que ne peut-il leur ôter entièrement le trouble de penser et la peine de vivre?

C’est ainsi que tous les jours il rend moins utile et plus rare l’emploi du libre arbitre; qu’il renferme l’action de la volonté dans un plus petit espace, et dérobe peu a peu chaque citoyen jusqu’à l’usage de lui-même. L’égalité a préparé les hommes à toutes ces choses: elle les a disposés à les souffrir et souvent même à les regarder comme un bienfait.
Après avoir pris ainsi tour à tour dans ses puissantes mains chaque individu, et l’avoir pétri à sa guise, le souverain étend ses bras sur la société tout entière; il en couvre la surface d’un réseau de petites règles compliquées, minutieuses et uniformes, à travers lesquelles les esprits les plus originaux et les âmes les plus vigoureuses ne sauraient se faire jour pour dépasser la foule; il ne brise pas les volontés, mais il les amollit, les plie et les dirige; il force rarement d’agir, mais il s’oppose sans cesse à ce qu’on agisse; il ne détruit point, il empêche de naître; il ne tyrannise point, il gêne, il comprime, il énerve, il éteint, il hébète, et il réduit enfin chaque nation a n’être plus qu’un troupeau d’animaux timides et industrieux, dont le gouvernement est le berger.

Alexis de Tocqueville

De la Démocratie en Amérique, t. II, IVe partie, Chapitre VI

samedi, juin 20, 2009

la vérité nue

Mieux vaut être sourd...

"Mon rôle de président de la République, c'est d'essayer de mettre les réponses dans un contexte général et d'expliquer des tendances lourdes et non pas de réagir à l'émotion du moment", a déclaré le chef de l'État.

A propos de la commission parlementaire demandée par 63 députés sur le port du voile islamique type hijab, niqab et burqa

source:
Chatel et Besson divergent sur la burqa, Sarkozy temporise

mardi, juin 16, 2009

Mensonges!

Décret n°55-15 du 4 janvier 1955 pris pour l'application, en ce qui concerne le commerce des vêtements masculins, de la loi du 1er août 1905 sur la répression des fraudes

Version consolidée au 06 janvier 1955
Article 1

Est interdit et considéré comme une tromperie sur les qualités substantielles de la marchandise au sens de la loi du 1er août 1905, l'emploi de toute indication, de tout signe, de tout mode de présentation, en particulier par l'usage du mot "tailleur" ou de toute autre dénomination comprenant ce mot, susceptible de faire croire à un acheteur qu'un vêtement masculin a été exécuté suivant les procédés techniques conformes aux usages loyaux et constants de la profession de tailleur, qui comportent la coupe individuelle aux mesures exactes du client lorsque ledit vêtement n'a pas été exécuté dans ces conditions.


Jill Sander et consorts on veut des têtes!
Mes amis, trop longtemps nous nous sommes laissés berner par ses chinois sans scrupules et leur séides pénétrant jusque dans nos grandes surfaces et qui nous flattent sur notre "taille mannequin".

Boycott.


lundi, mai 05, 2008

Les invasions barbares III - rise of brutality

Des inconnus encagoulés attaquent un collège du Val d'Oise à la bombe lacrymogène


AP - Lundi 5 mai, 21h53

PARIS - Vingt à trente personnes encagoulées et armées de bombes lacrymogènes ont attaqué lundi après-midi un collège de Pontoise (val d'Oise), a-t-on appris de source policière. Trois personnes légèrement blessées ont été hospitalisées durant quelques heures.

Selon les premiers éléments de l'enquête, des inconnus se sont introduits dans l'enceinte du collège Parc aux Charettes vers 15h20 et ont aspergé de gaz lacrymogène des collégiens ainsi que des surveillants. Quelques coups ont été changés. Les assaillants se sont enfuis avant l'arrivée des forces de l'ordre.

"Selon la rumeur, ça serait une vengeance après un match de football récent entre les quartiers de Louvrais et de Marcouville", indique-t-on de source policière.

Aucune interpellation n'a eu lieu. "C'est malheureusement une scène de violence ordinaire en banlieue", indique-t-on au Syndicat général de la police Force Ouvrière (SGP-FO). Le commissariat de Cergy-Pontoise a été chargé de l'enquête. AP

Source: Associated Press - Yahoo news

mardi, avril 15, 2008

One world. No hope.