jeudi, février 07, 2008

"Pas de liberté pour les ennemis de la liberté"

Visiblement les deux anciennes éminentes raclures de la Guerre Froide ont bien retenu et médité cette phrase de Saint-Just. Voici deux articles respectivement de l'AFP et de Associated Press qui nous montrent combien le philosophe Alain avait raison: "La liberté est fille de vigilance"


Présidentielle russe: l'OSCE annule sa mission d'observation

AFP - il y a 1 heure 7 minutes
VIENNE (AFP) - L'OSCE a annoncé jeudi qu'elle annulait sa mission d'observation de l'élection présidentielle russe du 2 mars en raison "des restrictions imposées par les autorités russes".
L'instance chargée de l'observation des élections en Europe (BIDDH) auprès de l'OSCE, a annoncé que la Russie ne lui avait pas permis de déployer ses experts suffisamment à l'avance pour que la mission puisse se faire dans les règles.
"Une élection est plus que ce qui se passe le jour du scrutin", a expliqué le directeur du BIDDH (Bureau des institutions démocratiques et des droits de l'Homme) Chrisiant Strohal, cité dans un communiqué publié au siège de l'instance à Varsovie.
"C'est pourquoi le calendrier fixé par les autorités russes nous a déjà empêché d'observer de nombreux éléments du processus électoral, à commencer par l'enregistrement des candidats et des aspects de la campagne, comme le travail des médias", a-t-il ajouté.
M. Strohal rendait compte jeudi de la situation devant le conseil permanent de l'OSCE (Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe) à Vienne et devait y donner une conférence de presse à 12h30 GMT.
Le BIDDH, en conflit avec la Commission électorale russe depuis l'automne avait déjà boycotté les législatives russes de décembre 2007 également pour protester contre les restrictions imposées par Moscou.
Pour la présidentielle du 2 mars la Commission électorale russe est prête à accueillir seulement 75 observateurs, comparés à 400 aux législatives de 2003. Pour les législatives de décembre seuls 70 observateurs étaient autorisés à venir en Russie.
De plus, le gros de ces experts ne devait initalement arriver que le 28 février soit trois jours avant le scrutin. Cependant lundi Moscou a accepté que la plupart des observateurs arrivent déjà le 20 février en Russie.
De plus, selon le porte-parole du BIDDH, la Commission électorale russe avait également accepté l'arrivée au préalable d'une équipe technique pour préparer l'installation des locaux pour les observateurs.
Une autre instance de l'OSCE, son assemblée parlementaire, dont le siège est à Copenhague, a elle aussi annoncé jeudi qu'elle n'enverrait pas d'observateurs au scrutin présidentiel russe en raison des restrictions imposées par Moscou.
"Nous regrettons que certaines circonstances nous empêchent d'envoyer des observateurs à cette élection", a souligné le secrétaire général de l'Assemblée parlementaire Spencer Oliver dans un courriel, en faisant allusion à la limitation par Moscou des observateurs autorisés à se rendre en Russie.
Cette décision a été justifiée dans une lettre adressée jeudi par son président Göran Lennmarker au président de la Douma russe Boris Gryzlov.
"Merci d'avoir invité l'Assemblée parlementaire à venir observer l'élection présidentielle (...) malheureusement nous ne pouvons pas accepter votre invitation à envoyer un nombre limité d'observateurs à l'élection présidentielle prévue le 2 mars", a souligné M. Lennmarker dans cette missive également publiée par l'OSCE.


L'armée américaine confirme l'existence du Camp 7, enclave ultra-secrète au sein de la prison de Guantanamo

Par Andrew Selsky AP - il y a 44 minutes
GUANTANAMO - C'est en quelque sorte un camp dans le camp, à l'écart des autres installations. Pour la première fois, l'armée américaine a confirmé l'existence du Camp 7, enclave ultra-secrète au sein de la prison de Guantanamo, à Cuba.
Près de 300 détenus soupçonnés de terrorisme et/ou de liens avec Al-Qaïda sont actuellement détenus à Guantanamo, dont nombre sans inculpation ni jugement.
De nombreuses organisations de défense des droits de l'homme dénoncent le "scandale juridique et humanitaire" que constitue le centre de détention ouvert en janvier 2002 sur la base navale américaine, dans la foulée des attentats du 11 septembre 2001. En l'absence de charges, 500 des prisonniers de la base en sont sortis, le plus souvent renvoyés vers leur pays d'origine.
La plupart des opérations de Guantanamo sont couvertes par le secret et plus de quatre ans se sont écoulés avant que l'armée ne révèle les identités des détenus, suite à une procédure judiciaire intentée par l'Associated Press sur la base de la loi sur la liberté de l'information.
Soigneusement encadrés par les militaires, des journalistes ont pu visiter les camps Echo, 1,2,3,4,5 et 6, sans pouvoir parler aux détenus. Des parlementaires, personnalités politiques et la Croix-Rouge Internationale y ont accès, mais ne donnent pas de détails sur leurs visites.
Quant au Camp 7, où sont incarcérés 15 "détenus de haute importance", son existence est restée secrète jusqu'à décembre dernier. Elle avait été alors mentionnée publiquement par les avocats de Majid Khan, un habitant de Baltimore (côte est) accusé d'avoir voulu faire sauter des stations-service aux Etats-Unis.
"Une décision de justice nous interdit d'en dire plus" sur le Camp 7, explique Gitanjali Gutierrez, un des avocats de Majid Khan. Le vice-amiral Mark Buzby, responsable des opérations pénitentiaires de Guantanamo, a confirmé officiellement l'existence de ce camp dans un entretien publié cette semaine par l'Associated Press.
Il s'est bien entendu montré avare de détails, soulignant veiller à ce que "très peu" de personnes, y compris au sein de l'armée, connaissent les détails de ce Camp 7. Il précise qu'il existait déjà lorsque le président George W. Bush a annoncé en septembre 2006 le transfert à Guantanamo de 14 suspects considérés comme importants. Un quinzième détenu, Abd al-Hadi al-Iraqi, est arrivé en avril 2007. On estimait jusqu'à présent qu'ils étaient détenus dans les Camps 5 et 6, installations de haute sécurité.
"Ils ont été directement dans cette installation", au Camp 7, a ajouté le vice-amiral. "Même au sein de l'état-major, tout le monde n'a pas accès au Camp 7, ni même connaissance de l'endroit où il se trouve", note le colonel Bruce Vargo, responsable des autres installations pénitentiaires de Guantanamo.
D'après le vice-amiral Buzby, les 15 détenus du Camp 7 sont isolés pour protéger les autres prisonniers. "Des détenus nous ont dit beaucoup de choses sur ce groupe de gens, et ce serait une situation très, très dangereuse s'il existait une possibilité de représailles".
Le colonel Larry James, dont l'équipe de psychologues assiste les personnels chargés des interrogatoires, ne veut pas savoir où se trouve le Camp 7. "J'ai appris il y a bien longtemps que pour réussir dans la communauté du renseignement, il faut rester soigneusement à sa place. Dès lors, si je n'ai pas un besoin spécifique de savoir quelque chose, je ne veux pas le savoir. Je ne pose pas de questions", résume-t-il. AP

Au royaume des aveugles, les borgnes sont rois...

samedi, février 02, 2008

Bedos est sénile


Selon la manière dont on voit les choses, soit Bedos fait une analogie tout à fait outrancière, soit Bedos banalise la Shoah. Dans les deux cas c'est inquiétant.


L'étroitesse d'esprit et le fascisme n'est pas toujours dans le camp qu'on croit.
Même si l'intervention de Juliette Arnaud n'est pas entièrement pertinente.

Au vu de ces deux vidéos je me dis que Bedos a certainement "tourné la carte" comme dit A. Astier, son admirable (sans ironie) protégé.
Bedos ne m'a jamais vraiment fait rire. Pas à cause de ses thèmes mais parce que je ne voyais pas le ressort comique. Aujourd'hui ses thèmes et la manière qu'il a de les traiter m'ennuient et m'attristent.

PS: les titres des vidéos sont ceux donnés par l'uploader sur dailymotion. Je ne les cautionne pas, là aussi la qualification dépasse la réalité.