mercredi, décembre 19, 2007

Sulfator

François Goulard s'interroge sur le quinquennat Sarkozy

PARIS (Reuters) - Le député UMP "villepiniste" François Goulard s'interroge pour savoir si le quinquennat de Nicolas Sarkozy ne sera pas "autre chose qu'une suite d'annonces tonitruantes et de demi-réformes présentées comme des révolutions".

"Après six mois, il y a donc une vraie question : le quinquennat sera-t-il autre chose qu'une suite d'annonces tonitruantes et de demi-réformes présentées comme des révolutions ?", s'interroge-t-il dans la revue Acteurs de l'Economie daté de janvier.

"Sans être excessivement pessimiste, on peut le craindre", ajoute-t-il.

Le député-maire de Vannes, dans le Morbihan, qui avait soutenu la candidature du centriste François Bayrou au premier tour de l'élection présidentielle, estime que "la France a besoin de réformes". "Il y a urgence. L'activisme présidentiel en la matière n'est donc pas en soi critiquable", ajoute-t-il.

"Mais évidemment, ce qui compte, c'est le contenu, le fond, et ni le nombre, ni le bruit. Or, pour l'instant, si beaucoup de sujets ont été abordés, si la plupart des mesures annoncées vont dans le bon sens, aucune réforme décisive, aucun engagement majeur, aucune orientation nouvelle vraiment significative n'ont été adoptés", ajoute-t-il.

Pour l'élu UMP, "il n'y a pas de réforme sans préparation sérieuse du projet que l'on souhaite mettre en oeuvre". "Or, dans la plupart des domaines abordés, la réflexion a été courte. Et dans beaucoup d'autres, c'est le vide".

"Pour l'assurance-maladie, problème récurrent de notre pays, il n'y a pas l'ombre d'une idée", poursuit François Goulard. "Pour l'éducation, le conservatisme fait office de doctrine. L'organisation territoriale est un non sujet. Et après la loi de juillet (NDLR le "paquet fiscal"), quelle sera la politique fiscale ?", s'interroge-t-il encore.

"Le président de la République est volontariste, hyperactif, déterminé, mais seul. Il se revendique l'unique inspirateur, l'unique acteur, l'unique responsable. C'est institutionnellement contestable, et en définitive, malgré les apparences, assez inefficace", conclut le député UMP.

Emile Picy

mercredi, décembre 05, 2007

War on errorism



Histoire d'être toujours un petit plus léger et de changer de fond comme anonyme m' y a enjoint