mercredi, janvier 17, 2007

Prick : to hell I ride

Après ce post type « puisqu’on est toujours pas mort », je viens mettre un point virgule à tout ça. La formule peut prêter à rire mais c’est tout ce que je trouve sur l’instant et l’écriture « automatique » reste encore ce qu’il y a de mieux pour que l’Autre puisse s’exprimer.

Je viens vous dire au revoir et faire un point sur cet amas de [mettre le nom que l’on souhaite] qui est mon blog. Après avoir posté « long feu » des réactions d’une personne ont fusé. Deux leçons à tirer de ce constat :
- difficultés de compréhension de mes posts. Non pas qu’ils soient complexes ou trapus, j’ai juste un énorme problème d’expression. J’ai mais le doigt dessus ces derniers temps à maintes reprises. La première fois ce fut avec un de mes meilleurs amis et étant donné que par ma faute on a frôlé le clash je pense qu’il est grand temps que j’apprenne à m’exprimer. S’exprimer passe par être plus intelligible donc parler avec plus de fluidité, éviter les hésitations et les phrases à rallonge. Construire mes phrases d’une telle manière que le lecteur n’ait pas à revenir au début pour comprendre ce que je veux dire.
Arrêter d’être obligé de me lire à tête reposé (quand on me lit). Et surtout bien articuler mes idées et éviter la multiplicité des sens malvenus.
- peu me lisent. Plusieurs raisons possibles, quelques unes plausibles. Style commun et posts épisodiques. Fond inexistant ou si peu transcendant. Peu de visibilité. Peu de personnes connaissant l’existence de ce blog avec le temps/l’envie/les moyens de le visiter (toute combinaison envisageable) donc double restriction.

Conclusion quant à mon blog: suspension provisoire, ce qui finalement reviendra à faire comme avant: pondre un article puis disparaître de la blogosphère pendant plusieurs semaines. Avant de se dévoiler, se découvrir, avant de construire quelque chose en numérique, construire quelque chose avec sa matière grise.
Vous connaissez (ou pas) mon inappétence pour les blogs bourrés de photo et feu mon rejet pour les épanchements à caractère privé. Mais au vu du résultat, un skyblog avec des chatons au milieu d’animations gif ou une page myspace d’emofag n’est pas pire. Je vais donc essayer de me recentrer sur moi-même, laisser libre cours à ce que je suis, "me laisser pousser les envies" comme dit Tété et voir ce que je peux dire d’intéressant après.
Contrairement à d’habitude je trierai avant de poster. Car à bien y regarder, étant donné que je poste peu, dès que j’avais envie de dire quelque chose, quoique ce soit -comme vous avez pu le voir- et que je trouvais indécent d’appeler quelqu’un pour en parler ou que lui dire directement serait revenu à faire un monologue, je me mettais devant le clavier et j’écrivais.

Précisions sur "Long feu" (à partir des réflexions dont ce post à fait l’objet) pour dissiper tout malentendu :
- « Je deviendrai un ventre mou (dans tous les sens du terme) je ferai un vague et minable concours administratif » il est vrai que "minable" est trop dur. Mais comme je l’ai fait remarqué à mon interlocutrice certains fonctionnaires type La Poste, SNCF ou tous ceux qui sont fustigés pour leur incompétence et leur nonchalance (sig !) dans leur travail sont devenus fonctionnaires par des concours. Alors je ne généralise absolument pas, je sais qu’il y en a qui ont qui ont une vie à côté qu’ils ne sont pas tous dénués d’intérêt, que leur travail ne les pousse pas spécialement à l’ardeur ni à l’engouement mais tout de même, il y a souvent de l’abus. Je n’entonnerai pas une fois de plus le refrain des grèves et autres avantages ; car c’est ici hors de propos. Mais il me semble à bien les regarder que certains tiennent plus du spectateur de tf1 que du cerveau caché. Et sans parler d’intelligence ou de culture il y a peu à concéder sur le fonctionnaire type qui part à 16h25 pour être à 16h30 chez mamie, qui se fichent des usagers du service public, qui ne feront aucun effort pour les aider et qui seront à se plaindre une fois sur deux de leur condition de travail.
Oui, je sais que si tout le monde pouvait se le permettre, beaucoup le ferait parce que c’est pas l’envie de quitter son boulot plus tôt qui manque mais que le privé impose d’autres conditions et qu’on ne reste pas de gaieté de cœur mais plutôt contraint et forcé. Je sais également que le privé est moins "bonne ambi" et que si la célérité et l’obligeance sont là c’est plus parce que les emplois ne tiennent qu’à un fil. Mais je pense qu’il y a un juste milieu. Poncif ? oui mais j’t’emmerde. Je ne vous raconterai pas l’anecdote à laquelle j’ai assisté dans un département de langues de Paris II, vous connaissez trop l’attitude exécrable des employés universitaires aigris et ce, dès le plus jeune âge.
Bref je chie sur les concours administratifs que je qualifie à tort de "minables" mais certains sont vraiment nazes car, même s’ils sont utiles -je ne me permettrai jamais de le remettre en cause- ils produisent des aigris lénifiés, vidés de leur substance et qui, à terme, tiennent plus du maillon (au sens propre du terme) du système que de l’être humain.
- « puisque je m'en tape [du droit] depuis bientôt trois ans et demi et même pas apte à sortir un raisonnement qui soit vraiment bon » => (le spleen de merde d’après partiel, ça fait petit pleurnichard avant l’heure). Ce n’est pas se leurrer sur son sort mais un constat réaliste. Seul point que j’ai oublié dans le post: si j’ai autant de mal c’est pour une bonne et simple raison: je n’ai pas travaillé les deux premières années et je m’y mets difficilement depuis celle-ci.


Point final avant le retour à moi-même. Une remarque faite par rapport à ceux qui souffrent et ont souffert bien plus que moi : « C’est juste des gens qui ont eu leurs lots de vrais galère mais qui ont su faire avec, qui ont su voir du bien là où y en avait pas forcement, c’est peut-être se bander les yeux pour toi mais pour nous c’est juste ce qui nous permet d’avancer. Que l’on se remette en question, c’est une chose constructive mais que l’on fasse un constat de ce que l’on est en disant que l’on est rien et le tout dans une vieille logorrhée dégueulasse c’est juste pathétique et misérabiliste et tu ferais mieux de garder ça pour toi. » Je pense qu’elle ne m’en voudra pas de publier ça et j’espère qu’elle sera heureuse de voir que j’ai retenu quelque chose de ses réponses à mes questions.
En y réfléchissant et en prenant également en compte les commentaires de binoude je conclurais avant de laisser la parole définitivement et complètement à l’Autre (enfin j’espère pour moi et pour ce putain de blog): il est clair que ce blog m’a beaucoup apporté, à défaut de pouvoir le partager avec ceux qui le lisent et quoique j’en dise. Comme le dit binoude et comme je l’avouais plus haut (mes posts sont toujours aussi longs) ce que j’écris c’est ce que je pense sur le moment mais comme ces remarques me l’ont fait toucher du doigt, mon écriture n’est pas suffisamment mûre et précise pour éviter les incompréhensions. Au-delà de ça je pense que ce sera le dernier de cet acabit que je posterai, pour en revenir à ma doctrine originelle : ça ne vous concerne ni ne vous intéresse. Pour ceux qui diront le contraire, qu’ils me contactent, je leur ferai directement part de ces éructations malhabiles.

Comme transition avec l’Autre je vous propose un petit texte ridicule et creux que nous avons écrit ans le métro; en anglais pour faire plus classe mais surtout parce que ça nous est venu comme ça :
Have you ever meet death ? he said
Oh yeah! A thousand times. Each time I used to breath she was there. My whole world was filled by her. She was all over the walls, sweating from my bed, not in a corner of my head nor behind my thoughts but she was their filter. Until you’ll live this, you won’t be able to realise what it is. she said
Are we sure to talk about the same death? he asked
Think so... bodys and souls one, aren’t we? she answered
No, not at all... fuck, always the same problem. I’m not dealing with this one because I can’t, I don’t know anything of this. You don’t understand my purpose because we’re different and one thing over all, because I don’t want you to understand what I’m saying.
But...why? she asked. I’m in love with you. Even if you don’t accept it or you don’t agree with it, it is the case. I tried to make some efforts and I sincerely thought it was enough...
No. he said
It won’t never happen. Neither in love with you nor be a friend of yours. Because we don’t talk about the same death. Mark my words: I’m talking about anyone’s death. The limits of ourselves. When you evolved enough to reach this point, it’s clear: you’re alone. Not quiet in fact. The one whom you reached the limits of, push you away.
[le métro s’arrête à ma station]

Nous aurions aimé (surtout moi en fait) continuer la fin de cette réflexion mais je vais tenter de l’expliquer.
Je sais ce qui l’a poussé à écrire "Long feu", c’est l’alcool. Depuis que je suis parti de Toulouse je ne bois presque plus alors qu’avant j’enchaînais. Je n’ai jamais été un gros buveur, je pars vite le plus souvent (sauf dans de bonnes conditions : reposé, ventre plein et pas malade). Mais depuis que j’ai subi ce sevrage forcé, dès que je me remets à boire je suis, comme tout le monde, désinhibé. Le travail que j’ai fait sur moi-même avec l’alcool reste malgré tout: je ne suis pas désinhibé devant les autres, ou en apparence si vous préférez, mais à l’intérieur de moi-même. C’est pourquoi toutes les pensées que je refoule ou celles qui partent dans tous les sens et que je ne peux me permettre, par nécessité d’être alerte, refont surface et je me laisse porter par elles. Comme dit dans ce texte (certainement bourré de fautes syntaxiques et grammaticales) je ne parle pas de souffrance ou de ténèbres tangibles.

La souffrance réelle, concrète, issue d’évènements tangibles ou réels je ne les connais pas ou très peu. C’est pourquoi j’ai du mal à les imaginer et à anticiper les mésinterprétations de mes propos auxquelles elles peuvent mener.
Je les conçois, cela va sans dire, les informations et les récits de vie dont j’ai été le témoin me les font connaître mais ne m’en font pas prendre la mesure. Ce serait de la malhonnêteté intellectuelle doublée d’un mépris monstrueux envers ceux qui ont souffert dans leur chair ou leur âme pour des raisons factuelles que de dire le contraire.
Je suis né dans un environnement privilégié et je continue de l’être quoique j’en dise, quoique j’en pense, quoique j’essaie de montrer. A ce titre je n’ai aucun droit de me plaindre de ma vie. Je l’ai fait, plus jeune, je me rends compte à présent à quel pont cette attitude était autant pathétique que scandaleuse.
Ce n’est plus mon propos depuis longtemps. A bien y réfléchir je ne me plains pas non plus de moi-même, je suis comme je suis et c’est à moi de changer.

J’aime le hardcore et sa philosophie, je le répète à l’envi mais qu’en retiens-je ? C’est là tout le problème : rien. C’est pas tout de fantasmer devant des sites consacrés à ce mouvement ou en écoutant les paroles de groupes tels youth of today, etc. Il faut en prendre acte si l’on veut s’en revendiquer.
C’est justement mon ambition mais avant toute chose et tout plan foireux sur la comète, il me faut d’abord me retrouver. Depuis le seul évènement qui a ébranlé ma vie sérieusement, le divorce de mes parents, je me suis complus dans des rôles. J’ai déjà tué celui que j’ai été jusqu’à la moitié de l’année dernière et grâce à mes efforts répétés, j’ai donné suffisamment de coups de boutoir pour pouvoir fissurer la dernière couche que j’espère avoir anéantie pour de bon; en tout cas pour ce qui concerne la dimension du blog.
Tous ces gens qui se prétendent paradoxalement schizophrène, type chanteur des Vines me foutent la gerbe: c’est impossible de se prétendre consciemment schizophrène (au sens clinique du terme) et faire comme si on le gérait. En plus c’est ridicule, ça va bien dans rocksound mais dans la réalité on passe plus pour un poseur, à bon droit, que pour quelqu’un de torturé.
J’ai longtemps voulu paraître être ça par soif de distinction et d’attention et de démonstration de je ne sais pas quoi. J’ai encore du mal à me détacher de l’idée selon laquelle c’est cool d’impressionner les gens; malgré toutes les fois où je me suis rendu plus que ridicule à cause de cette stupide idée. Heureusement d’ailleurs que le ridicule ne tue pas sinon cela ferait un bout de temps que je mangerais les pissenlits par la racine…
Je ne me prétends aucunement schizophrène mais je me prétends être moi, qui joue un rôle, consciemment, comme beaucoup d’entre nous le font et je me prétends surtout, depuis ce soir pour être honnête, pour x/X raisons, être en mesure et avoir la volonté de rompre avec les derniers oripeaux que je me plaisais à revêtir.
Je compte donc bannir enfin et une bonne fois pour toutes le crétin qui faisait le guignol partout où il passait. Car c’est de ça qu’il s’agit: poser, prendre des attitudes, dire certaines choses plutôt que d’autres, se forcer à être tel ou tel c’est faire le mariole. Quand c’est sur scène et rémunéré je veux bien, maintenant tout le monde est prêt à estampiller « d’art » tout ce qui passe (cf. l’excellent t-shirt de jouch à ce sujet).
Mais comme c’est de moi qu’il s’agit, de ce que je suis, de ce que je suis avec mes amis, ma famille, mon monde, mon rapport à lui, il est temps de s‘arrêter. Arrêter d’être un enfant et de se bercer d’illusions. Croire que se donner un genre m’aidera et me fera sentir mieux ou paraître n’est qu’un leurre pour mieux me gaufrer en fin de vie. Comme je le racontais dans long feu, mon Roi est ainsi et il a loupé le coche depuis belle lurette, j’ai bien l’intention de faire mentir Bourdieu pour le coup.
Je vais à présent fermer ma gueule et me retirer pour penser à tout ça et agir. Déjà parce que j’écris trop et parce que personne ne lira tout ou jusqu’au bout et d’une traite alors que le tout est à prendre directement. Enfin parce que c’est symptomatique de ce que j’étais : écrire, parler, dire, s’avancer, déblatérer, pérorer et finalement rien, du vide.

7 Comments:

Blogger Poncho dirait même plus que...

pour répondre à tes commentaires, qui sont toujours aussi précieux par ailleurs.
en effet je parle souvent de changements définitifs et péremptoires, etc; mais comme je le précise: toujours à la faveur d'une dose d'alcool en trop. mais c'est bien pour ça que je conclue en disant que je prendrai le temps à l'avenir de me retrouver, d'en finir définitivement avec ce masque de clown que je porte depuis trop longtemps. Comme tu le dis il est aisé de voir là où ça pêche. Il m'en reste encore à découvrir même si beaucoup sont déjà identifiés (pour dire l'ampleur des dégâts) mais il est temps d'agir à présent. D'où le temps de cultiver cette face cachée, en jachère depuis trop longtemps.
Ce n'est pas tant ce que je veux être qui est question, ça je le sais: je veux être moi et pas un branquignol qui se la joue. Ce qui va être difficile et long ce sera de fouler au pied toutes ces choses qui constituaient ce funeste (pour moi, à la longue) déguisement. Donc ta sagesse (proverbiale dans le microcosme où tu vis) montre bien qu'on ne s'y prend pas aussi rapidement et là au mon écriture pêche c'est que je ne l'ai pas suffisamment exprimé. Cet enseignement que j'ai tiré à force de remises question.

4:22 PM  
Anonymous Anonyme dirait même plus que...

je suis tombée par hasard sur cette note... hmm, c'est clair comme de l'eau de roche, parfait dans l'instant. Après, j'espère que tu auras l'énergie pour lutter contre tes habitudes.. si tu agis avec autant d'énergie que tu mets à penser -je ne viens de lire que cette note pour le moment, c'est une réaction à chaud donc-, avec un peu de chance, tu arriverais à tes fins, m'est avis...
enfin, c'était intéressant.

9:49 PM  
Anonymous Anonyme dirait même plus que...

Une grande premiere: je me suis aventuré, enfin, sur ton blog. Je n'ai pas tout lu seulement le dernier poste.
Tout d abord un compliment: ca fait plaisir de lire un blog ecrit dans un francais correct et sans faute d orthographe. Cela devient rare de nos jours

Lorsque tu parles de remise en question, je suis etonné de la virulence avec laquelle tu le fais.
Cependant cette abscence de complaisance est tout à ton honneur car cela met en exergue ton caractere entier ainsi que ta volonté d user de tes capacites intellectuelles. En d autres termes tu es un homme conscient. Cela peut etre douloureux cependant quoi de plus beau qu'un Homme se posant la question: to be or not be?
Tu connais mon admiration pour saint Thomas More: ne jamais transiger avec ses valeurs quelles qu'en soient les consequences et elles peuvent etre fort desagreables. C est dans doute le prix à payer pour etre libre.
Toutefois, une remise en question( à mon humble avis) sedoit d etre exercer avec discernement et ne doit pas rimer avec auto-flagellation qui est de l'auto destruction. Alors s'il te plait, pour ta sante mentale et pour tes amis qui ne souhaitent pas de voir sombrer dans ce genre de spirales nefastes, limite toi au necessaire. Et puis si tu pouvais ne pas tout changer, histoire qu on reconnaisse le guillaume que l'on a connu auparavant et qui possede tant de qualites inestimables, ca serait tout aussi bien.
Mes compliments et mon admiration

10:21 PM  
Blogger TheAbyss dirait même plus que...

Tout d'abord je voulais te dire qu'une telle honnêteté envers soi-même est rare, mais aussi à quel point j'ai eu l'impression d'avoir moi-même écrit ce post. Et je crois que Dar a mis le doigt sur la vérité et la recette du bonheur : "Agir avec autant d'énergie qu'on met à penser". Et avant de trouver une véritable raison d'agir, une cause qui nous tienne à coeur et qui stoppe ces interrogations, nous sommes condamnés, jeunes novices de la lucidité, à chercher et se perdre, à mentir et frimer et jouer des rôles permanents, ne serait-ce que pour savoir ce que l'on désire, savoir si on peut l'avoir, tout en sachant au fond de nous que nous aurons ce que nous voulons vraiment quand nous serons vraiment nous-mêmes. Tu m'as rendu nostalgique en fait parce que -ne te méprends pas je ne suis pas de l'autre côté de la barrière- tu me ressembles beaucoup par ta vision de toi-même,mais aussi par ta façon de cracher les choses sur le papier sans structurer ou penser au lecteur. J'ai moi-même passé mes années connes à écrire bourré et/ou défoncé, avec des inspirations divines mais nu manque de clarté, de volonté de transmission. Et quelque part, ce chaos dans tes écrits, ce besoin brûlant de jeter les choses telles qu'elles sont ressenties au moment où elles le sont, c'est une preuve indéniable d'un egocentrisme de plus en plus maîtrisé. C'est la preuve que tu cherches bestialement une vérité plutôt que de charmer un public par le verbe. Je crois que l'absence de cohésion dans la forme est un handicap à la popularité, mais ne peut que souligner une réelle humilité, et une prédominance du fond sur la forme qui est tout à ton honneur.
Je t'invite à lire un des (rares) articles de mon blog consacré aux perceptions cannabiques, qui reprend un peu cette idée d'avoir plein de choses à dire sans savoir les organiser. Sache juste que beaucoup de personnes ont du plaisir à te lire je pense, et que la rareté de tes posts ne faisait qu'accentuer l'humilité et le naturel qui en transpiraient.

10:36 PM  
Blogger Poncho dirait même plus que...

phil=>coup d'estoc!
merci infiniment pour cette marque d'affection. après t'inquiètes pas pour la flagellation, j'ai décidé d'arrêter après "long feu" et la discussion que j'ai eu avec une connaissance commune... je reste sybillin pour éviter de me lancer dans un roman et d'y impliquer des personnes pas nécessairement consentantes.
dar=> je suis bien décidé à tenir mes engagements (cette fois-ci) et même si ce post est tout récent (3jours) je tiens déjà le cap, d'habitude, ça ne dure guère plus que le temps d'écrire. c'est déjà un premier pas! ahem...on se contente de ce qu'on peut. merci en tout cas d'être passé et d'avoir laissé un commentaire ça fait très plaisir.

10:40 PM  
Blogger Poncho dirait même plus que...

et un coup de boule de mieux de ta part the abyss! décidément il est clair que t'es un chef. ta perspicacité me fait un deuxième sphincter.
sur ta remarque selon laquelle tu aurais pu écrire ce post: elle est validée à 200% par ton développement, tu lis dans mes pensées. ça fait plaisir d'être compris.
et ça fait chier d'être complimenté pour ma lutte contre mes penchants narcissiques mais bon on va dire que c'est comme le chocolat du dimanche: c'est un plus qui ne fait pas de mal.
pour ce qui est du cannabis, je vais lire ton post avec intérêt mais j'ai arrêté depuis maintenant deux ans (merde, pas encore prescription) parce que déjà que je tiens mal, si en plus je fume c'est la centrifugeuse assurée! en tout cas ton post pourra être difficilement moins abscons que bluberry et ses trips chamaniques.
merci encore pour tout.

11:15 PM  
Anonymous Anonyme dirait même plus que...

ben, pas de quoi..cependant après, tu risques de retomber par moments dans tes errements, mais garder le cap te poussera à avancer sur l'océan -même si des grains t'y attendent au hasard-

(pardon, c'est le dimanche matin qui fait ça)

8:22 AM  

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